Le divorce, la rupture d'un couple installé, c'est entré dans les moeurs, ce n'est plus le tabou qu'ont connu nos grands-parents. On sait qu'aujourd'hui, le divorce touche quasiment un couple marié sur deux, plus encore dans les grosses métropoles et c'est exponentiel si on intègre les séparations de couples non unis par les liens (pas si) sacrés du mariage...
Se séparer quand on a des années de vie commune est toujours une épreuve, plus encore quand on a fondé une famille ou des projets communs. Qu'il faille ou non passer par la case procédure de divorce, la rupture du couple va entraîner de nombreuses conséquences et il n'est jamais trop tôt pour s'y préparer.
Se préparer à sa séparation ? Qu'est ce que ça peut bien signifier concrétement ? C'est glauque, Non ?
Bah, si, un peu quand même mais on va essayer de vous éclairer sur les bons réflexes à adopter une fois la décision prise de vous séparer ou d'entamer une procédure de divorce. L'objectif est que ce changement radical de cap se passe le moins mal possible.
Retenez que chaque situation est unique, l'idéal si vous avez des questions précises est de vous rapprocher d'un professionnel pour obtenir des conseils personnalisés. N'hésitez pas à consulter notre page services pour accéder à des offres exclusives avec des partenaires sélectionnés, nous considérons que ce n'est pas normal de payer des fortunes pour être bien renseigné.
Prendre la décision de se séparer ou de divorcer
Décider de rompre n'est jamais facile, c'est généralement ressenti comme l'une des décisions les plus difficiles à prendre au cours de sa vie. De plus en plus rares sont ceux qui ne connaîtront pas cette épreuve. On ne quitte pas la personne qui partage notre existence depuis longtemps sans éprouver des vertiges face à la suite. La décision de divorce ou de séparation est l'aboutissement d'un cheminement généralement long et pénible, parfois vécu comme un véritable enfer. Certains vont avoir besoin de plus de temps que d'autres, d'autres vont partir sur un coup de tête ou pour une autre personne, d'autres encore vont décider de mettre fin à leur histoire d'un commun accord, ça simplifie généralement le contexte même si ça ne signifie pas qu'il n'y aura aucune tension.
Celui qui est à l'initiative du divorce ou de la rupture est facilement assailli par la culpabilité, en proie aux doutes et aux angoisses. En face, ceux qui subissent la décision sont généralement bouleversés, totalement anéantis pour nombre d'entre eux. Cette phase où se heurtent les sensibilités de chacun est extrêmement dure, elle impose une empathie réciproque que peu d'entre-nous parviennent à maintenir.
On veut donc insister sur l'importance de l'introspection qui doit précéder la décision de rompre et on vous donne ici quelques leviers pour vous accompagner dans votre propre cheminement.
Se séparer, divorcer - prendre le temps de la réflexion et se faire aider
Quel que soit l'interlocuteur que vous choisirez, viendra le moment où vous aurez besoin de verbaliser cette éventualité avec une tierce personne. Vous songez depuis un moment à vous séparer, à divorcer de celui ou celle qui partage votre quotidien.
Cette pensée vous habite, elle vous rend tantôt triste et stressé, tantôt épris de liberté, elle vous empêche de dormir, elle vous envahit parfois sans prévenir, il vous arrive de vouloir crier haut et fort ce qui vous envahit mais vous ravalez votre salive et vous retournez au stade de la réflexion, dans une forme de solitude intense.
C'est inutile de vous engluer dans cette impasse, il arrive un moment où vous serez contraint de parler, d'exprimer vos souhaits et il est préférable de le faire dans un contexte apaisé plutôt que sous le coup d'un moment de colère ou d'anéantissement.
Pour conforter ou mettre en perspective votre décision de quitter celui ou celle qui partage votre vie, vous devez parler à quelqu'un. Il suffit parfois d'en discuter avec un proche pour matérialiser cette pensée et faire avancer votre cheminement. Une personne de votre famille, un ami qui vous connaît bien ou même un inconnu peut vous permettre de vous sentir entendu et compris.
L'idée, c'est de faire progresser encore votre réflexion en la confrontant aux regards que pourraient y porter ceux qui vous entourent à ce moment là et auxquels vous ressentirez le besoin ou l'envie d'en parler.
Exprimer ce qu'on ressent est toujours intéressant et fertile comme l'illustre très bien le témoignage de Bérénice (56).
Il m'a fallu deux ans pour prendre la décision de demander le divorce, deux ans enfermée avec cette culpabilité qui ne me quittait jamais et que je devais garder pour moi en toute occasion. Un soir, j'ai craqué et j'en ai parlé longuement à ma soeur à laquelle je ne me confiais pas beaucoup à l'époque. Elle a su se montrer à l'écoute et je la remercie de tout coeur pour ça. Le fait de dire les choses, le fait de dévoiler enfin à quelqu'un que je souhaitais divorcer a été libérateur. J'ai rendu tout ça concret en l'exprimant à ma soeur et même si elle n'a pas tout de suite compris ma décision, le fait de lui avoir dit m'a permis de faire un pas gigantesque dans mon parcours. Tant qu'on garde pour soi ce qui nous ronge, personne ne peut le partager et ça reste du domaine de l'intime, ça n'existe que pour vous. Je crois que le fait d'avouer à quelqu'un que je comptais réellement demander le divorce a été un déclic. Tout à coup, ma décision de quitter le père de ma fille existait en dehors de moi, ça devenait réel.
On comprend au travers de ce témoignage qu'on peut être grignoté des mois et parfois même des années par le souhait de se séparer de son compagnon ou de sa compagne sans parvenir à passer le pas, sans parvenir à s'avouer que c'est la seule solution.
Il est bien entendu extrêmement sain de prendre du temps pour mûrir cette réflexion et s'assurer que notre décision est la meilleure pour nous. Cela dit, s'isoler au fur et à mesure sans que rien ne change et en se résignant à ce que la situation perdure ainsi n'est bon pour personne. Un proche sera toujours de bon conseil et même s'il ne comprend pas votre choix, même s'il remet en cause certains de vos constats. Discuter, échanger vous permet à la fois d'élargir votre prisme de vision mais ça peut aussi vous responsabiliser sur certaines choses. Rappelons que personne n'est parfait, nous les premiers :)
A ce titre, autre interlocuteur qui peut faire la différence, un thérapeute ou un psychologue. Ces professionnels sont tout à fait habilités à vous accompagner dans votre cheminement individuel, ils sont formés pour vous aider à avancer, à y voir plus clair, à faire le travail sur vous-même nécessaire pour assumer vos choix et aller de l'avant.
Chez onsesepare.com, on aime bien l'approche des psychologues de Psy&you, ça change un peu de la consultation classique en cabinet et il suffit souvent de quelques séances pour voir des résultats significatifs.
Pour étayer ce propos, nous avons demandé à Djibril (44) de partager son expérience à ce sujet avec nous;
J'avais jamais parlé à un psy avant d'en contacter un dans le cadre de ma séparation. J'ai pris rdv sur les conseils d'un ami qui avait quitté sa femme un an auparavant et qui regrettais de n'avoir pas fait appel à ce psy. avant de se séparer plutôt qu'après. J'ai eu rdv dans son cabinet et j'avoue que je flippais, je ne savais pas quoi lui dire au début, j'avais l'impression de passer un entretien, j'me sentais idiot en vrai.
Je me suis finalement détendu et j'ai fini par tout déballer, ça faisait si longtemps que je gardais ça pour moi, c'était comme si je n'arrivais pas à arrêter de parler. Une heure de consultation me paraissait filer en 4mn. Chaque fois, je ressortais soulagé, épuisé aussi, je dormais à 21h les jours de rdv avec lui. Je suis reconnaissant à mon ami de m'avoir présenté ce praticien car si je n'avais pas eu ces rdv avant d'annoncer à la mère de mes enfants que je voulais le divorce, j'aurais fait ça n'importe comment. Je pense que la première personne à laquelle on dit qu'on veut rompre ne doit pas être la première concernée, il y a trop de choses qui vont sortir en même temps et dans le désordre, on risque de regretter plein de mots. Plutôt que de blesser l'autre inutilement, il est bien plus intelligent de discuter avec un spécialiste afin de savoir ce qui peut ou pas être dit, comment l'annoncer, comment se montrer respectueux et honnête à la fois.
Non seulement le psychologue m'a permis d'assumer enfin mon choix mais j'ai aussi pu réflechir à la manière la moins violente possible d'expliquer à mon ex-femme que je la quittais. Je ne dis pas que ça a été facile, au contraire, mais je suis certain que grâce à cette "thérapie", j'ai évité le pire et je n'ai pas été perçu comme un monstre par mes chers enfants.
On partage totalement le constat de Djibril, il ne faut jamais oublier que celui ou celle qui va devoir accepter notre décision n'est pas forcément enclin à la comprendre, notre façon de lui annoncer sera décisive. Un thérapeute ou un psychologue sont compétents pour vous aiguiller sur les différentes manières d'aborder ce sujet de la rupture.
Ajoutons enfin que votre décision n'est peut-être pas si réflechie qu'elle y paraît et un expert saura vite mettre le doigt sur les failles de votre argumentation ou sur la fragilité de votre réflexion. Nous avons vu maintes et maintes fois des gens changer d'avis dans le cadre de leur suivi thérapeutique. On se pose parfois de mauvaises questions ou on se les pose mal, échanger avec un spécialiste ne peut s'avérer que bénéfique à l'aube d'une décision qui va impacter tous les domaines de votre vie.
N'hésitez donc pas à consulter dans un cabinet de votre secteur ou pour plus de facilité, vous pouvez aussi solliciter une prise en charge à distance. On le redis, nous apprécions le site Psy&you qui propose des solutions très adaptées à nos modes de vie, nous avons d'excellents retours de leur façon de travailler et c'est vraiment simple grâce à leur site accessible ici. Allez-y de notre part, il y a des réductions pour nos utilisateurs.
Le message est clair, il arrivera un moment où vous aurez besoin de verbaliser ce que vous moulinez dans votre tête et dans votre palpitant, ne reculez pas, exprimez-vous.
Mesurer les tenants et aboutissants de son divorce ou de sa séparation
Partons maintenant du principe que votre décision est prise, vous avez l'intime et ferme conviction que le divorce ou la rupture est la seule issue, vous avez fait votre choix. Comment le mettre en oeuvre à présent ? Outre l'annoncer au premier ou à la première concerné(e), qu'est ce que ça va bouleverser dans votre vie et vos équilibres ?
Différents supports, différents interlocuteurs peuvent être de bon conseil à ce stade pour anticiper les changements qui vont intervenir. Vous le savez si vous nous connaissez un peu, nous sommes attachés au principe de co-construction de la séparation, surtout si vous avez des enfants. Dans l'idéal, les conjoints prennent ensemble toutes les décisions qui vont jalonner leur divorce effectif ou leur séparation concrète. Ce n'est malheureusement pas toujours possible mais si votre degré d'entente vous permet d'avancer ensemble sur ces premières démarches, tant mieux, faites-le !
L'organisation de la garde des enfants
C'est le point de tension par excellence, le premier champ de batailles entre les parents qui ne parviennent plus à communiquer du tout. Chez onsesepare.com, c'est tout ce qu'on veut vous éviter, le terrain miné des premiers temps après l'annonce du divorce ou de la rupture est le plus propice aux débordements. Nous avons pleinement conscience que les émotions expliquent certaines réactions mais pensez à vos mômes, essayez, autant que faire se peut, de préserver au moins la coparentalité qui perdurera entre vous.
Dès que possible, entendez-vous sur un calendrier de répartition des temps de garde de votre ou de vos enfant(s).
Il y a pas mal d'applications plus ou moins gratuites en ligne, vous trouverez des référents sur notre page services.
Vous pouvez aussi vous organiser entre vous, créer un calendrier partagé en ligne pour caler la garde à la semaine ou au mois. Un fichier excel, un carnet mutualisé, une application dédiée, peu importe du moment que vous déterminez clairement qui prend le ou les enfants, à quelle heure, où....?
Essayez aussi assez vite de clarifier les choses autour des dépenses. Stop aux idées reçues;
- garde alternée ne signifie pas absence de pension alimentaire. Si l'un des deux parents a des ressources plus élevées que l'autre, une pension alimentaire peut être prévue.
- en général, les conjoints se répartissent les dépenses liées aux enfants à parts égales ou au prorata de leurs revenus respectifs.
- celui des deux qui quitterait le domicile conjugal reste co-solidaire du prêt en cours s'il a été consenti aux deux époux, idem pour un bail aux deux noms, seule la désolidarisation auprès du bailleur permettra de dégager celui qui n'occupe plus le bien de son obligation de paiement des loyers.
- dans le cadre des divorces judiciaires, il est fréquent que le juge détermine ce qu'on appelle une indemnité d'occupation versée par celui des deux époux qui occupe le logement commun à celui qui ne vit plus sous le même toit.
Si vous avez des questions juridiques, seul un professionnel du droit est habilité à y répondre mais nous savons combien il peut s'avérer difficile et coûteux d'obtenir des conseils rapidement. Vous pouvez bénéficier des services de Call a lawyer qui propose des échanges avec des avocats spécialisés, vous obtenez des réponses en temps réel et c'est à peine 10€ par mois avec le forfait appels illimités à 72€ ttc les 7 mois (dont un mois offert en venant de notre site). Suivez ce lien pour accéder à leur site.
En tout état de cause, il est essentiel que vous mainteniez un dialogue serein sur la garde de vos enfants, il en va de leur équilibre et de leurs repères. Nous ne cessons de vanter les mérites de la médiation familiale pour les parents qui ont du mal à renouer une communication saine. Le médiateur familial va permettre d'apaiser le contexte des échanges et il suffit parfois de quelques séances pour sortir par le haut de cette impasse dont les premières victimes restent les enfants.
Pour vous rapprocher d'une association de médiation familiale sur votre secteur géographique, vous pouvez notamment consulter ce lien.
Mettre fin à la cohabitation si elle devient trop compliquée pendant le divorce ou la séparation
Après 6 ans d'accompagnement au plus près des couples en situation de séparation, nous avons vu toutes sortes de façons de gérer les choses, aucune situation n'est identique et les gens font souvent ce qu'ils peuvent avec ce qu'ils ont et ce qu'ils sont. Il est fréquent que le couple parental choisisse de maintenir la vie commune pour préserver le ou les enfant(s), au moins pendant un temps d'adaptation. Cette solution est parfois imposée par l'impossibilité de dégager un budget pour permettre la location d'un logement transitoire le temps d'officialiser la séparation ou le divorce et d'y voir plus clair financièrement.
Cohabiter quand la décision a été prise de se séparer ou de divorcer n'est pas donné à tout le monde. Pour la plupart d'entre nous, continuer à vivre sous le même toit est très éprouvant, ça demande des concessions difficiles à faire dans un tel contexte.
Si vous optez pour cette période de cohabitation, fixez vous une durée bien déterminée, le délai de vente de la maison par exemple ou la fin de l'année scolaire, le divorce prononcé... l'important est que vous sachiez quand cette période prendra fin. Aménagez-vous aussi des moments de déconnexion totale, vous pouvez par exemple prévoir les week-ends de telle manière à ce qu'un seul de vous deux garde les enfants.
En revanche, si vous ressentez le besoin de mettre fin à la vie commune, si les tensions sont trop fortes ou les disputes trop fréquentes, ne vous acharnez pas et tentez toutes les solutions pour recouvrer au moins un peu d'indépendance. On a vu des conjoints retourner vivre une semaine sur deux chez leurs parents, d'autres squatter chez des amis la moitié du temps, ceux qui ont les moyens louent un studio ou un appartement en meublé, certains s'installent dans la résidence secondaire quand ils ont la chance d'en avoir une.
Peu importe le plan de secours pourvu que vous mettiez la distance nécessaire entre vous pour protéger votre progéniture des éclats de voix et autres maladresses que les disputes génèrent trop régulièrement.
Pour les couples mariés, attention au terrain glissant, le fait de quitter le domicile conjugal est considéré comme une faute, on vous invite à lire cet article avant de prendre les devants et de faire votre valise à la hâte... N'hésitez pas non plus à solliciter les avocats de Call a lawyer pour être bien conseillé sur les décisions que vous pourriez prendre.
Autre piste pour avancer sur cette problématique, la suspension de crédit peut vous permettre de dégager le budget nécessaire pour louer un bien. On n'y pense pas mais il est généralement possible de réclamer une suspension à la banque créancière de votre prêt, si vous voulez en savoir plus, suivez ce lien.
Si l'un des deux conjoints ne dispose pas de ressources suffisantes pour espérer se reloger dans des conditions lui permettant de recevoir convenablement son ou ses enfant(s), il est essentiel de faire dès que possible une demande de logement social. Cette procédure, souvent longue et fastidieuse, doit être lancée au plus tôt car les demandeurs sont très nombreux et selon votre secteur géographique, l'attribution d'un logement social peut prendre des mois, voire des années.
Si vous êtes mariés, le dossier de demande devra comprendre une attestation de prise en charge par un avocat, c'est le justificatif prouvant votre situation de séparation. Il faut en effet que le bailleur social soit certain que vous êtes en cours de divorce afin que seuls vos revenus soient pris en considération pour juger de votre éligibilité à ce dispositif. Contactez-nous si vous souhaitez être mis en relation avec nos avocats partenaires dans le cadre d'un divorce par consentement mutuel, ils sauront se montrer réactifs.
Il arrive aussi, quand les finances le permettent, que l'on souhaite racheter un bien immobilier avant de divorcer afin de s'éviter deux déménagements sur une période courte. On ne va pas vous mentir, c'est chaud cacao d'aligner les planètes mais on y arrive si le divorce est amiable et si les différents professionnels ayant vocation à intervenir jouent le jeu de la réactivité. Pour celles et ceux qui s'interrogent à ce sujet, demandez un bilan de situation gratuit ici, on fera le point avec vous sur les scénarios envisageables.
Les professionnels ayant vocation à intervenir dans le cadre d'un divorce ou d'une séparation
Quand on se sépare ou quand on entame une procédure de divorce, on comprend vite qu'il sera nécessaire de faire appel à des professionnels pour mener à bien la séparation effective. Dans le cadre d'un divorce, le référent naturel reste l'avocat mais ça n'implique pas qu'il soit le premier interlocuteur à solliciter. En effet, un couple marié ou non disposant d'un patrimoine immobilier commun devra obligatoirement recourir aux services d'une étude notariale et par conséquent, le notaire apparaît comme l'expert incontournable des couples propriétaires qui souhaitent divorcer ou se séparer.
Le notaire, passage obligé des couples propriétaires qui divorcent ou se séparent
Vous avez pris la décision de vous séparer ou de divorcer à l'amiable et vous allez devoir décider du partage de vos biens communs, à commencer généralement par votre résidence principale. Pour faire simple, trois principaux scénarios s'offrent à vous;
- La mise en vente de votre bien immobilier
- Le rachat de soulte, c'est à dire le rachat par l'un de vous deux des parts de l'autre afin de devenir l'unique propriétaire du bien concerné
- Le maintien en indivision qui consiste à rester tous deux propriétaires du bien tout en le faisant sortir de la communauté maritale afin de pouvoir divorcer par consentement mutuel dans la foulée
Pour en savoir plus sur chacun de ces actes, cliquez sur le lien et accédez à un article dédié sur notre site.
En tous cas, vous comprenez qu'il sera indispensable de faire appel à un notaire et que ce dernier est tout à fait compétent pour vous conseiller en amont et chiffrer les frais inhérents à chacune des options qui s'offrent à vous. L'idéal reste de consulter ensemble un notaire de confiance sur votre secteur, vous aurez ainsi le même degré d'information et vous pourrez discuter de vos attentes respectives en disposant des principaux facteurs susceptibles d'influer sur vos prises de décision (frais d'acte, impacts fiscaux, montant de la soulte à prévoir...).
A ce stade, un élément essentiel doit être entendu entre vous, la valorisation du ou des biens concernés. Il sera en effet nécessaire de vous entendre sur l'estimation retenue et dans cette optique, vous pouvez notamment mandater des agences immobilières ou le service de négociation d'une étude notariale pour faire réaliser des visites en vue d'estimer le bien immobilier que vous possédez en commun. Si vous parvenez à trouver un terrain d'entente cohérent avec les prix du marché sur votre secteur, le notaire pourra aisément chiffrer le montant de la soulte ou les frais d'acte en fonction de vos projets autour de ce bien.
Il est fréquent que les conjoints soient en désaccord sur la valorisation d'un bien commun dans le cadre de leur séparation, c'est malheureusement un point de tension encore très courant. Plutôt que de laisser cette difficulté vous mettre dans l'impasse, préférez la médiation avec des spécialistes ou rapprochez-vous de votre notaire pour qu'il vous aide à trouver un juste milieu qui soit équitable et acceptable par chacun de vous. N'hésitez pas à nous demander de vous mettre en relation avec des référents sur votre secteur pour trouver une solution sans dégrader le contexte général de votre séparation. Cliquez sur ce lien pour bénéficier d'un bilan de situation gratuit.
Les professionnels de l'immobilier
Qu'il s'agisse de vendre votre bien ou d'en faire une estimation juste et réaliste, les agences immobilières sont un interlocuteur privilégié dans le cadre d'une séparation avec un bien. Si vous devez vous reloger, ils seront aussi de bon conseil pour déterminer vos critères de sélection et vous accompagner dans vos recherches.
N'hésitez pas à insister sur le fait que vous avez besoin de visibilité sur un prix de marché pour votre bien, il faut ainsi éviter que les professionnels avides de mandats soient enclins à gonfler la valeur de votre immeuble (maison ou appartement). Pour vous aider à avoir une idée plus fine des prix pratiqués sur votre secteur, vous pouvez aussi vous aider du site Immo-data.fr qui vous donne accès gratuitement à de nombreuses informations sur les biens vendus autour de vous.
Deux à trois estimations devraient vous permettre d'affiner la valeur marchande de votre bien et il est d'usage de faire une moyenne pondérée des estimations reçues pour déterminer une valorisation cohérente.
Si vous décidez de mettre en vente un bien afin de le sortir du patrimoine commun et de vous partager le produit de la vente au prorata de vos parts respectives, veillez à ne signer avec les agences immobilières que des mandats simples. En effet, un mandat d'exclusivité limite vos marges de manoeuvre puisque vous serez "coincés" avec l'agence à laquelle vous confiez la vente jusqu'à l'issue du mandat, souvent trois mois. Dans ce cas de figure, vous n'avez même plus la possibilité de traiter directement avec les acquéreurs potentiels de votre bien, cela signifie qu'une vente de particuliers à particuliers ne pourra pas intervenir pendant la durée du mandat d'exclusivité.
Si l'agence insiste, engagez-vous à ne pas confier de mandat à ses concurrents pendant une durée déterminée mais ne limitez pas vos opportunités de vendre à un voisin ou par le biais du bouche à oreille.
Enfin, préparez bien votre dossier afin que le notaire dispose des éléments requis pour rédiger rapidement un compromis de vente dès que des acheteurs se positionnent. Si l'agence immobilière vend votre bien, elle se chargera généralement de rédiger le compromis et vous pourrez le soumettre à votre notaire afin qu'il s'assure que le formalisme est respecté. Si vous vendez en direct ou si le mandataire immobilier ne s'occupe pas du compromis, il faudra que le notaire se montre réactif et c'est dès lors conseillé de lui remettre tous les documents en amont afin qu'il prépare la signature du compromis dans des délais raisonnables.
Les avocats et le divorce ou la séparation
Pour les couples mariés, le recours aux avocats, un par époux, sera imposé par le cadre légal. Il reste possible de ne divorcer qu'avec un seul avocat dans le cadre d'une procédure de divorce amiable judiciaire, ce qui implique qu'un enfant du couple en âge de discernement souhaite être entendu par le Juge. Pour en savoir plus, cliquez sur le lien contenu dans l'intitulé de cette procédure.
Pour les couples non mariés mais parents, il sera parfois nécessaire de recourir à des professionnels du droit afin de parvenir à des accords sur la garde du ou des enfant(s) concerné(s). En effet, même si vous et votre futur ex êtes sur la même longueur d'onde concernant la garde, il est conseillé de faire homologuer une convention parentale qui viendra formaliser vos accords dans un document détaillant les conditions de ces derniers.
Pour ceux qui ne sont pas mariés mais qui ne parviennent pas à s'entendre sur le sort d'un patrimoine commun, il sera aussi fortement recommandé de prendre attache avec un avocat en vue d'être conseillé et guidé dans une éventuelle procédure devant le juge qui sera seul à même de trancher le litige si aucune entente n'est possible.
L'avocat est ainsi un référent central en matière de séparation et à fortiori en matière de divorce.
Nous sommes pleinement conscients des difficultés pour trouver un avocat correspondant à ses besoins, surtout s'il y a litiges entre vous et votre conjoint(e) sur les conséquences de votre divorce ou de votre séparation. Retenez que si vous êtes décidés à divorcer dans les meilleures conditions et que vous vous entendez sur tous les effets de votre divorce, vous pouvez légitimement demander ce qu'on appelle une convention d'honoraires. Pour faire court, voyez ça comme un devis qui vous annonce le tarif global de votre suivi par tel ou tel cabinet et les conditions proposées par ce dernier.
A titre indicatif, il est évident qu'un divorce par consentement mutuel sans bien immobilier et sans enfant coûte en général bien moins cher qu'une procédure contentieuse avec enfant et patrimoine. N'hésitez pas à comparer les cabinets entre eux, vous pouvez solliciter différents avocats sur votre dossier et choisir celui qui semble répondre au mieux à vos attentes tant sur le plan stratégique que financier.
On craint souvent les frais d'avocats dans le cadre de son divorce mais en réalité, les frais de notaire pour les couples propriétaires sont généralement bien plus conséquents que les frais d'avocat pour la procédure proprement dite. Si vous pensez pouvoir vous mettre d'accord sur tout, il est probable que votre divorce ne vous coûte pas très cher, quelques centaines d'euros tout au plus. Demandez-nous un bilan de situation gratuit et vous verrez que vous serez rapidement rassuré(s) sur le prix d'un divorce amiable.
Si vous êtes en mésentente avec votre futur ex quant aux conditions de votre séparation, il sera difficile d'anticiper les coûts de votre divorce puisque cela va dépendre du type de procédure choisi et des négociations qui seront nécessaires entre vous par le biais de vos avocats. La facture grimpe très vite et ça peut rapidement devenir un gouffre financier impossible à assumer. Plutôt que de vous enliser dans une procédure de divorce longue et coûteuse, nous vous encourageons à recourir aux services des médiateurs familiaux.
Le médiateur familial
La médiation est un excellent levier de conciliation pour permettre aux conjoints, mariés ou pas, de trouver des accords sur leur séparation et ses conséquences concrètes (enfants, maison, liquidités, meubles...).
Si la communication est très compliquée entre vous, le médiateur va vous recevoir dans un lieu neutre afin d'apaiser le contexte de vos échanges pour qu'ils soient non seulement plus respectueux mais aussi et surtout plus constructifs. L'objectif du médiateur est de vous aider à mieux vous comprendre et à co-construire les décisions que vous devez prendre ensemble au sujet de vos enfants ou du partage de vos biens.
Avant de vous engager dans un parcours du combattant judiciaire qui ne fera qu'enrichir vos avocats, songez à vous rapprocher d'un organisme spécialisé dans la médiation car il est probable que cette initiative vous évite bien des tracas et vous permette de sortir par le haut d'un désaccord latent.
Une médiation familiale sera bien moins coûteuse qu'une procédure contentieuse et elle permettra de prioriser la coparentalité qui perdurera entre vous si vous êtes parents. Croyez-nous, rien n'est plus néfaste qu'un divorce conflictuel pour les enfants de parents qui se séparent. N'hésitez pas à nous demander des contacts sur votre secteur, on vous mettra en relation gratuitement avec des référents sélectionnés. Il vous suffit de nous contacter via ce formulaire et nous reviendrons très vite vers vous.