Se reloger en location


Bien préparer son relogement en location après son divorce ou sa séparation

Une rupture amoureuse n’est jamais un moment facile à vivre. Qu’on soit à l’initiative de la séparation ou qu’on la subisse, cet évènement bouleverse notre vie et nos habitudes, divorcer ou se séparer impose de nombreux changements dans tous les domaines.

Si vous êtes mariés, il faudra entreprendre une procédure de divorce, si vous êtes propriétaires, il faudra décider du sort de votre résidence principale, si vous êtes parents, vous devrez vous entendre sur les conditions de garde de votre ou de vos enfant(s). Tous ces remaniements angoissent même les plus organisés d’entre nous et dans ce contexte stressant, certains devront aussi penser à la perspective de se reloger.

Trouver un logement peut être un véritable parcours du combattant, surtout dans les zones tendues comme les grosses métropoles. Afin de mettre toutes les chances de votre côté, nous avons compiler dans cet article les conseils de nos partenaires en immobilier ainsi que les retours d’expérience de nos accompagnements.

Nous traitons ici du logement en location mais vous pouvez aussi consulter notre article consacré à l’achat d’un bien immobilier personnel si vous comptez acheter votre future résidence principale. Nous vous invitons aussi à lire notre article sur le fait de quitter le domicile conjugal avant de divorcer car ce choix comporte des risques, il vaut mieux prendre des précautions en amont.

Notez aussi, et c'est important, que tant que vous êtes mariés, la conclusion d'un bail locatif par l'un de vous entraîne la cotitularité pour l'autre. Cela signifie que le principe est la solidarité des époux sur le bail et par conséquent, vous êtes considérés comme tous deux débiteurs du bailleur en cas de défaut de paiement des loyers.

Préparer son dossier avant d’entamer ses recherches pour se reloger

Ce serait dommage de passer à côté d’un bien qui vous plaît et à ce titre, il faut penser d'emblée à préparer un dossier de candidature au bail qui soit complet et qui inspire confiance au bailleur.

En effet, il ne faut pas se mentir, les propriétaires sont de plus en plus exigeants quant aux garanties présentées par les locataires potentiels. Sur un bien recherché, il peut y avoir 10 dossiers soumis en à peine 24h.

Dimitri, agent immobilier sur Paris centre,

« La capitale est une des zones les plus recherchées de France et il n’est pas rare que nous recevions une centaine de candidatures en moins de 48h pour un appartement correct à un loyer honnête. Dans ce cas de figure, le propriétaire est seul décideur et nous constatons chaque jour que les dossiers incomplets ne sont même pas pris en considération par les bailleurs. Ils finissent à la poubelle sans même avoir été consultés !

Certaines grosses agences sont mandatées pour assurer la gestion locative et c’est elles qui choisissent le locataire, dites-vous que c’est encore plus drastique dans ce cas et qu’elles ne regardent jamais les dossiers dont certains éléments manquent à l’appel.

Mon conseil pour espérer passer entre les mailles du filet, soyez méticuleux et préparez à l’avance un dossier détaillé, propre et surtout complet ! »

Le contenu d’un dossier de candidature au bail

Certains propriétaires ou certaines agences peuvent être extrêmement à cheval sur la paperasse et les justificatifs, la liste ci-dessous n’est donc pas exhaustive. Cela dit, si vous disposez de toutes ces pièces, vous aurez, pour la plupart, un dossier complet à soumettre le moment venu.

Liste des pièces requises pour un bail classique ;

  • La copie d’une pièce d’identité en cours de validité (carte identité ou passeport)
  • Vos trois derniers bulletins de salaire ou vos deux derniers bilans si vous êtes indépendants
  • Un justificatif de domicile (Facture énergie ou téléphonie, avis imposition, avis impôts locaux type taxe habitation…)
  • Copie de la pièce d’identité de votre garant le cas échéant
  • Votre dernier avis d’imposition et/ou celui de votre garant
  • Attestation employeur ou contrat de travail
  • Les dernières quittances de loyer de votre précédent logement si vous étiez locataire
  • Un relevé d’identité bancaire, RIB
  • Une attestation des aides que vous percevez le cas échéant (ex. Prestations Caisse allocation familiale - CAF)
  • Attestation de la CAF si vous percevez des Aides pour le logement (APL) ou copie de la simulation réalisée sur le site officiel ; https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/R2972
  • Justificatif perception d'une pension alimentaire le cas échéant (projet de convention de divorce ou convention de divorce elle même ou jugement de divorce)

En général, si vous disposez de tous ces éléments, votre dossier est réputé complet et vous pouvez tout à fait vous porter candidat au bail.

Il arrive encore fréquemment que certains propriétaires ou organismes demandent des pièces supplémentaires sans pour autant être dans leur bon droit.

Sachez qu’un bailleur n’est pas autorisé à solliciter des justificatifs comme une photo, des relevés de compte bancaire, une attestation d’absence de crédit, un extrait de casier judiciaire ou une copie de convention de divorce…

Partez du principe que les documents de base à fournir sont les trois premiers items de la liste mais il est probable que les suivants soient requis et il est surtout préférable d’optimiser sa candidature en constituant un dossier sérieux. N’hésitez pas à ajouter un récapitulatif mentionnant vos coordonnées ainsi que la cohérence entre votre souhait de louer le bien et votre situation personnelle (ressources correspondant à trois fois le montant du loyer, proximité de l’école de vos enfants ou de votre boulot…).

Se reloger en location, faites des projections financières fiables

Inutile de se voiler la face, LE critère le plus important pour un bailleur classique réside dans les revenus de son locataire potentiel. En bref, ça signifie que vous avez très peu de chances d’obtenir le bail si vos ressources ne totalisent pas au moins trois fois le montant du loyer mensuel.

Il est possible de justifier de primes éventuelles ou d’un garant solide mais le principe reste néanmoins le même ; pour espérer obtenir la location, il faut prouver qu’on gagne minimum trois fois le loyer demandé. Celui qui rêve du vaste T4 avec terrasse sur les toits de Lille centre à 1400€ par mois aura plutôt intérêt à présenter des fiches de paie à 4200€ s’il ne veut pas continuer à rêver.

Parce que nous n’aimons pas l’idée que vous fantasmiez dans le vide sur le cocon idéal mais inaccessible, nous vous conseillons de poser un budget cohérent autour de votre recherche. Avant de vous lancer dans la quête du nid, comptez vos plumes !

Aux ressources classiques que vous percevez mensuellement, vous pouvez ajouter les aides perçues, notamment celle de la CAF (allocations familiales, APL…) et les pensions alimentaires, rentes ou revenus fonciers.  

Pour faire simple, vous divisez ensuite le total obtenu par trois et vous aurez une idée du loyer maximum auquel vous pouvez prétendre.

Bien entendu, ces indications valent pour la majorité d’entre nous mais si vous gagnez très bien votre vie, il est toujours possible d’échanger directement avec le bailleur en vue de lui faire comprendre que votre reste à vivre est suffisant pour assumer le paiement des loyers.

Par exemple, un salarié percevant 5500€/mois doit pouvoir se porter candidat pour une location oscillant autour de 2000€ de loyer.

En revanche, si vos ressources sont fragiles et/ou faibles, n’hésitez pas à tenter d’obtenir un logement social. La demande se fait auprès des bailleurs sociaux ou par l’intermédiaire d’une assistante sociale qui vous aidera à constituer le dossier.

Vous pouvez aussi télécharger directement les documents à remplir ainsi que la liste des justificatifs à fournir en cliquant sur ce lien :

https://www.demande-logement-social.gouv.fr/

Une fois le dossier déposé, vous obtiendrez un numéro unique d’enregistrement et vous devrez patienter en attendant la commission d’attribution du ou des logements vacants.

Pour celles et ceux qui sont mariés, il faudra justifier de la procédure de divorce en cours et solliciter un avocat afin qu’il produise une attestation de prise en charge pour prouver que vous êtes bien en instance de divorce. S'il s'agit d'un divorce contentieux, l'ordonnance de conciliation est un autre justificatif possible.

Logement transitoire, quand la cohabitation devient impossible.

Il arrive fréquemment que la cohabitation soit tendue au point de devenir invivable et il est alors préférable de mettre fin à la vie commune pour éviter que la situation ne s’envenime encore davantage.

Le contexte impose souvent aux conjoints de continuer à vivre sous le même toit en attendant que le divorce soit prononcé ou la maison commune vendue. D’autres choisissent de poursuivre la vie commune pour les enfants en dépit des tensions entre eux. Si certains parviennent à maintenir le cap de la conciliation pendant cette période, il peut s’avérer très difficile d’assumer le quotidien quand la décision de rompre est fermement prise.

Quand le couple a un ou plusieurs enfants, ces derniers pourraient subir les dommages collatéraux des difficultés liées à la cohabitation de leurs parents. Dans ce cas, il faut prioriser l’équilibre des petits et trouver une solution transitoire en attendant que les changements se mettent durablement en place.

Dans nos accompagnements, nous avons vu toutes sortes d’organisations et certaines d’entre elles ont le mérite de préserver les enfants tout en permettant à chaque parent de souffler en gardant sa place de papa ou de maman.

  • Se relayer dans la résidence principale en attendant le prononcé du divorce ou la vente du bien

Les enfants restent dans le logement et les parents assurent la garde chacun leur tour. Quand la maison est occupée par l’un, l’autre vit ailleurs et ainsi de suite. Cette solution permet aux enfants de ne pas perdre tous leurs repères sur un court laps de temps puisqu’ils ne bougent pas de leur cocon habituel.

De plus, cela permet aussi de prendre son temps pour tester la garde la plus appropriée à la situation familiale. En effet, le mode de garde est un choix crucial qui peut nécessiter une phase d’adaptation et cet « entre deux » est susceptible d’amener chacun de nous à réfléchir très concrètement aux contours de la garde définitive qu'il ou elle souhaite.

Cette "solution" ne pourra pas perdurer et elle nécessite que vous vous entendiez encore assez bien avec votre conjoint(e), il faudra en effet continuer à composer ensemble et chacun devra assumer ses responsabilités quand il est en charge de la maison commune. Attention donc à bien caler les limites et obligations de chacun avant de vous lancer dans cette organisation, même si elle ne sera que ponctuelle.

  • Prendre une location en meublé de courte durée

Le bail de courte durée en meublé est intéressant dans ce cas de figure puisqu’il permet de s’installer dans des conditions décentes très rapidement sans déménager au vrai sens du terme et vider la moitié du domicile. 

Il existe dans les grosses villes de plus en plus d’offres de ce type permettant de se reloger très vite sans s’engager dans un contrat de location classique. D’autres possibilités comme les appart’hôtels ou même les colocations façon chambres d’hôtes séduisent de plus en plus de gens en situation de séparation.

Si vous avez besoin de vous loger très rapidement, creusez ces possibilités sur votre secteur et n'hésitez pas à négocier avec le propriétaire ou le bailleur. Plus vous avez prévu de rester longtemps, plus le tarif à la nuitée sera négociable, surtout si vous êtes hors période tendue type saison estivale ou vacances dans les villes touristiques.

  • Être hébergé chez un proche

Retourner vivre chez ses parents est courant quand on se sépare et même si personne n’a envie de retrouver sa chambre d’ado., c’est parfois la seule option envisageable pour des questions pratiques et/ou budgétaires.

Il arrive aussi qu’on soit hébergé chez un ami, un membre de sa famille ou même un collègue de boulot. Ce scénario n’est pas durable, il est vite inconfortable et gênant mais pour un laps de temps réduit, il peut dépanner et permettre de prendre un peu de recul dans un contexte stressant et énergivore.

Nous savons tous qu'un divorce, une rupture est une épreuve, un proche comprendra parfaitement que vous fassiez appel à lui pour être soutenu.

Quelle que soit votre situation, nos équipes sont à vos côtés pour trouver des solutions cohérentes et en adéquation avec votre budget. Contactez nos services pour trouver un logement en location ou une solution transitoire rapidement, cliquez ici.

Attention à l’abandon de domicile conjugal !!

La vie commune est une des obligations du mariage et le fait de quitter le domicile conjugal constitue donc une faute au regard de la Loi.

C'est l'article 215 du Code civil.

A ce titre, il existe des précautions à prendre pour vous éviter de dériver vers une procédure conflictuelle si la cohabitation est devenue impossible le temps d’officialiser votre divorce. L'idéal est bien entendu de vous entendre sur la cessation de la vie commune.

Comme toujours, on vous conseille d'en parler ensemble, calmement et dans la bienveillance. Ce n'est jamais simple d'accepeter que l'autre parte et aborder ce sujet peut être extrêmement éprouvant mais il n'en reste pas moins que vivre sous le même toit quand on ne se supporte plus n'est bon pour personne et provoque généralement une aggravation des rancunes réciproques.

Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter le dossier thématique consacré à cette question en suivant ce lien :

Article Abandon domicile conjugal

Rechercher le logement adapté à ses besoins

Le relogement est une priorité quand on se sépare. Tous les changements qu’imposent la séparation génèrent énormément de stress et prennent beaucoup de temps.

La fait de pouvoir se projeter dans un endroit à soi, la perspective de reprendre le cours de sa vie normale sont les lumières au bout du tunnel.

Avant de s’engager à la va vite sur une location pour mettre fin à la vie commune, il convient de se poser les bonnes questions.

  • Faire des projections financières cohérentes

se reloger après divorceComme évoqué dès le début de cet article, commencez par poser un budget pour votre futur logement en location. Quel loyer maximal pouvez vous vous permettre, charges incluses ?

En général, il ne faut pas que vos ressources soient inférieures à trois fois le montant du loyer proposé par le bailleur. Pour un appartement à 700€, il faut donc que vous présentiez des revenus minimums de 2100€ par mois.

Vous vous apprêtez à divorcer et vous ne savez pas encore quelles seront les aides auxquelles vous aurez droit une fois le divorce officialisé. Prenez rdv avec la Caisse d’allocations familiales dont vous dépendez pour faire le point, une assistante sociale est aussi compétente pour vous aider à y voir plus clair sur ces problématiques courantes.

En fonction du mode de garde choisi et/ou de la disparité de revenus entre vous et votre coparent, vous serez aussi potentiellement bénéficiaire ou redevable d’une pension alimentaire. Pour vous donner une idée de son montant, vous pouvez accéder au simulateur officiel en cliquant sur ce lien.

Une fois que vous aurez une estimation de vos ressources post divorce, il sera temps de déterminer un loyer maximum pour entamer vos recherches.

  • Déterminer les critères de recherche de votre future location

Si vous êtes parents, il faudra trouver un bien qui soit adapté à l’accueil de vos enfants quand vous en aurez la garde. Se pose la question du nombre de chambres nécessaire pour les recevoir dans de bonnes conditions.

Les spécialistes de la petite enfance s’accordent pour dire qu’un jeune enfant peut parfaitement partager sa chambre avec ses frères et sœurs mais c’est moins évident pour un adolescent qui aura besoin de plus d’intimité.

En fonction de votre budget, il faudra peut-être songer à limiter le nombre de pièces de votre futur logement, vous seul pouvez savoir ce qui correspondra le mieux à votre quotidien et à vos habitudes. N’hésitez pas à en parler avec vos enfants s’ils sont en âge de comprendre, une franche discussion vous permettra d’envisager les meilleures options qui s’offrent à vous.

Autre élément important, la localisation de votre future habitation. Encore une fois, si vous avez des enfants, ayez le reflexe de faciliter l’accès aux écoles en privilégiant un secteur proche des établissements scolaires qu’ils fréquentent.

Si vous n’avez pas d’enfant, ce sont vos impératifs professionnels qui doivent guider vos recherches.

Posez vous aussi la question de vos besoins spécifiques, un jardin, une grande pièce de vie, une cuisine équipée, deux salles de bain, un garage, du chauffage au gaz… Quels sont les critères qui vous importent vraiment et ceux qui pourraient passer au second plan ?

  • Faire des recherches de biens efficaces

Les deux sites incontournables en matière de recherches immobilières restent Le Bon Coin et Se Loger

Il faut bien entendu créer des alertes sur ces deux supports. Rien de plus simple, vous renseignez vos critères de recherche et vous cliquez sur le bouton "créer une alerte" afin de recevoir toutes les nouvelles annonces publiées qui correspondent à vos attentes.

Il existe bien entendu d’autres sites mais en général, la majorité des annonces sera diffusée sur ces deux supports.

N’hésitez pas à regarder aussi du côté des études notariales locales, elles ont souvent un service de gestion locative et elles ne mettent pas toujours leurs annonces en ligne sur les sites blockbusters. Autre piste, les agences immobilières de votre secteur peuvent vous proposer des biens en exclusivité ou en avant-première alors que les annonces ne sont pas encore diffusées sur la toile, pensez à consulter leurs sites internet ou sollicitez directement un agent pour vous aider dans cette perspective.

Pour ceux qui veulent faire des économies, notamment si vous comptez racheter un bien seul(e) rapidement, privilégiez un bien de particulier à particulier. Vous économiserez ainsi les frais d’agence qui représentent environ un mois de loyer hors charges et sur une occupation de 6 mois/1an, ça représente vite une somme conséquente.

  • Se montrer réactif

Dans les zones tendues, un bien recherché est souvent pris d’assaut en 24/48h. Pour optimiser vos chances d’obtenir gain de cause, nous vous renvoyons plus haut dans cet article afin de préparer un dossier aux petits oignons qui vous fasse sortir du lot des candidats. Ce dossier doit être prêt avant même de débuter vos recherches.

Une fois que vous vous êtes mis(e) en quête du graal, organisez-vous afin d’être disponible pour visiter très rapidement chaque bien intéressant. Premier arrivé, premier servi, l’adage a sa place ici et ce serait dommage de passer à côté du logement parfait pour vous juste parce que vous n’avez pas trouvé le temps de vous déplacer pour le voir avant les autres.

  • Etudier les caractéristiques du bien

On passe souvent à côté de certains aspects pourtant cruciaux d’un bien immobilier. Même si vous n’achetez pas, vous serez en général seul redevable des frais liés à la location sur laquelle vous vous engagerez. Attention donc aux futures dépenses énergétiques, aux charges de copropriété, aux impôts locaux, notamment la taxe d’habitation et la taxe d’enlèvement des ordures ménagères. Tous ces éléments et bien d’autres doivent vous être communiqués avant de prendre votre décision.

N’omettez pas non plus de jeter un œil sur le quartier, le voisinage, les éventuelles nuisances sonores ou même olfactives. Ce n’est pas parce que l’appartement a un charme fou qu’il doit vous faire oublier le bar en dessous des fenêtres des chambres ou le restaurant d’à côté dont les cuisines donnent sur votre séjour…

Pour vous rassurer sur ces points, il est conseillé de visiter avec un proche qui apportera un regard objectif sur votre coup de cœur et pourra mettre le doigt sur des défauts que vous n’auriez pas vus tant la cuisine et le salon vous plaisent. L’absence de double vitrage, une électricité défectueuse, un chauffage électrique ancien, l’absence d’isolation, l’humidité… Nombreuses sont les déconvenues à côté desquelles votre empressement à vous reloger pourrait vous faire passer.  

Le cautionnement, une solution pour se reloger

Outre la possibilité de recourir à un garant classique pour augmenter vos chances d’obtenir un bien à la location, il existe des solutions récentes permettant de conforter un bailleur si votre situation peut sembler fragile.

Prenons l’exemple de certains de nos clients dont la situation professionnelle ne permettait pas d’accéder à la plupart des baux mais qui disposaient de liquidités importantes (souvent issues de la vente d’un bien dans le cadre du divorce ou d’un héritage).

Il est possible de proposer au bailleur d’avancer un an de loyer en vue de le convaincre de vous accorder le bail, c’est encore assez rare mais c’est une possibilité que nous avons vue à diverses reprises.

En dehors de ce cas de figure, des sociétés proposent un cautionnement bancaire assurant au propriétaire le paiement de ses loyers si le locataire fait défaut à ses obligations. Il s’agit de provisionner 6 mois à 36 mois de loyer (12 en moyenne) afin que le bailleur soit rassuré et vous concède son bien à la location en dépit de vos revenus insuffisants voire inexistants.

Parmi les acteurs du cautionnement pour optimiser vos chances d'obtenir la location qui vous va bien, nous avons choisi de mettre en avant Unkle. Vous en apprendrez plus sur leurs services en cliquant sur ce lien.

Pour finir, nous vous encourageons à vous servir de votre espace personnel en vue de générer automatiquement un dossier de candidature au bail si vous avez déjà avancé sur la constitution de vos dossiers juridiques. En effet, la plupart des pièces qui vous seront demandées pour prétendre à une location sont requises dans le cadre de la procédure et vous gagnerez ainsi du temps.

Nous avons pleinement conscience du caractère d’urgence du relogement après un divorce ou une séparation, c’est pourquoi nous avons formé nos assistants personnels afin qu’ils vous accompagnent sur cette étape cruciale. Contactez nos équipes pour en savoir plus sur nos suivis et nos partenaires en immobilier.

Bonnes recherches et bon courage !